Jouer en performance, souvent abrégé en JEP, est une pratique de jeu conceptualisée par Kf et Eugénie Bidet en 2018 [1]. Cette pratique consiste à appréhender la partie comme une œuvre artistique et à y performer dans le terme artistique (anglo-saxon).
Exemple : Une joueuse interprétant un manchot décide de ne pas user de son bras gauche tout le long de la partie.
Ainsi à la table une personne jouant en performance agirait dans la réalité en fonction du jeu fictif.
On joue la personne qui joue au jeu. Thomas Munier [2]
Le jeu en performance ne prête pas le hors-jeu, ici nommée méta jeu [3] , comme un moyen de créer une fiction, mais comme un moment de jeu faisant partie de l'oeuvre. Ainsi les pratiquantes l'utilisent.
– La performance unilatérale lorsqu’une personne en position d’artiste déploie le jeu pour le reste de la table.
– La performance en vibration lorsque toutes les joueuses cherchent à entrer dans une vibration commune, où chacune agit et performe en connaissance de cause.
Voir la résistance.
L'exigence de joueuse peut devenir une résistance à part entière qui donne de l’intensité au jeu. Dans ces cas-là, l’obstacle ou le conflit est utilisé comme ressort narratif/ressort de jeu.
Cela se rapproche d'une certaine manière du play to lose.
Tous nos actes sont a priori importants.
[1] [Article] Jouer en performance 1, par Eugénie et kF, sur JenesuispasMJmais https://jenesuispasmjmais.wordpress.com/2018/06/02/jouer-en-performance-1/ [Consulté le 01/06/2023]
[2] [Article] On joue deux rôles, par Thomas Munier, sur Courants Alternatifs https://courantsalternatifs.fr/forum/viewtopic.php@f=18&t=479.html [Consulté le 01/06/2023]
[3] [Notion] Métajeu, sur Wiki Nonobstant, https://wiki.nonobstant.cafe/fr/Mécaniques/meta-jeu [Consulté le 01/06/2023]